Les voies réservées aux bus sur la colline parlementaire sont là pour rester malgré l'implantation du tramway.
Pourtant, le maire de Québec et le premier ministre de l'époque, Philippe Couillard, avaient vendu initialement le tramway comme une façon de décongestionner ce secteur en y retirant les autobus.
À l'occasion du dévoilement des lignes directrices du design des stations de tramway, la Ville de Québec a dû s'expliquer sur l'une des stations principales de son réseau de 22km.
Les esquisses sont sans équivoque; le tramway en souterrain cohabitera avec des autobus du RTC sur la colline parlementaire.
Le directeur du Bureau de projet, Daniel Genest, a expliqué que la station de la colline parlementaire servira en quelque sorte de pôle d'échanges pour les bus provenant de l'Est de la Ville.
Cette situation pourrait être corrigée par l'implantantion d'un pôle d'échanges à D'Estimauville, ce qu'évaluerait actuellement le gouvernement Legault.
«Dans un mode parfait, on n'intercepterait tout avec des pôles d'échanges, mais on ne vit pas dans un mode parfait. Y'a aucun réseau de transport structurant dans le monde où il n'y a pas des tronçons où il y a une cohabitation entre des réseaux lourds et des autobus. C'est normal dans des réseaux d'avoir ce genre de réalités-là.»
Arrimage au tunnel Québec-Lévis
Il a aussi été possible d'apprendre que le ministère des Transports aurait indiqué ses intention d'arrimer l'éventuel troisième lien au tramway à trois endroits.
Les stations de la colline parlementaire, du jardin Jean-Paul L'Allier, et du pôle d'échanges Saint-Roch auraient été identifiées.
Le directeur du bureau de projet a indiqué être toujours en attente d'éléments additionnels pour arrimer les deux projets.