Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, était de passage au micro de Trudeau-Landry. Depuis la crise du 3e lien, son parti trône au sommet des intentions de vote dans la grande région de Québec, selon le dernier sondage Léger-TVA Nouvelles.
Sans détour, il martèle qu'une « consultation populaire » sur la souveraineté du Québec aura lieu lors d'une potentielle prise du pouvoir du Parti Québécois.
St-Pierre-Plamondon mentionne d'ailleurs ne plus vouloir utiliser le terme « référendum ». « C'est tellement un mot chargé de défaite », illustre-t-il.
Il nuance aussi l'idée que la cause de la jeune génération est passée de la souveraineté, en 1995, aux causes environnementales, plus récemment.
Ils ne sont plus là-dedans [la souveraineté] jusqu'à temps qu'on se rende compte qu'on envoie des milliards de nos impôts québécois dans les sables bitumineux et que nous, on aurait des entreprises d'énergies propres qui nous enrichiraient ici. Pas des multinationales qui sont dans les paradis fiscaux. Donc, il y a des arguments très pointus sur pourquoi on ferait mieux comme pays. [...] Moi, je suis en politique pour, un peu comme mes prédécesseurs l'ont fait, relancer un cycle en disant, si on le fait pas, faut être conscient que ce qui nous attend comme avenir linguistique, culturel et politique/économique, c'est est assez sombre.
Il aborde aussi entre autres son affection pour la région de Québec et les Nordiques, ainsi que la saga du 3e lien.
Écoutez l'entretien intégral dans l'extrait ci-dessus.