Dans le Monde de P-R, écoutez Charles Brant, directeur du service de l'analyse du marché à l'APCIQ, commenter l'état du marché immobilier dans la région de Québec.
L'expert réagit à ce qui s'apparente comme étant les premiers signes de stabilisation du marché immobilier dans la grande région de Québec.
Les ventes ont connu une première baisse au cours du mois de novembre, après quatre mois de hausses consécutives, par rapport à la même période l'an dernier.
Toutefois, il indique qu'une baisse drastique du prix des propriétés est quasiment impossible, en raison de la conjoncture actuelle.
« Il n'y a pas assez de propriétés sur le marché, puis il n'y a pas eu assez de construction sur le marché depuis des années. Donc il y a un déséquilibre structurel qui va se maintenir et on n'est pas prêt de le rattraper parce que l'activité de construction n'est pas suffisamment importante pour le faire. Donc c'est déjà un premier filet de sécurité pour le marché », détaille-t-il.
De plus, plusieurs acheteurs n'attendent que la baisse des taux d'intérêt pour redevenir actifs sur le marché.
Les taux vont baisser et il y a une demande latente importante pour acheter une propriété. Il y a beaucoup de gens qui sont en attente en ce moment d'acheter une propriété et dès que les taux vont redescendre, cette demande latente va se manifester sur le marché. Il y a beaucoup de gens qui se sont fait à l'idée de ce nouveau niveau de prix sur le marché et les calculs sont faits en conséquence. Donc forcément, il va y avoir de la demande dans un marché qui sera relativement déséquilibré ou à l'équilibre, au pire des cas, au cours des prochaines années. Donc les prix vont se maintenir, par la force des choses.
Écoutez son analyse complète dans l'extrait ci-dessus.