Au micro de Trudeau-Landry, écoutez Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia pour le Parti Québécois, pour parler de son expérience en tant que ministre au moment de la tragédie de L'Isle-Verte, il y a 10 ans.
Dans la nuit du 23 janvier 2014, un incendie majeur se déclarait à la Résidence du Havre, où 32 personnes allaient perdre la vie. La moitié avait 90 ans ou plus.
À cette époque, Pascal Bérubé était ministre délégué au Tourisme, sous le gouvernement péquiste de Pauline Marois. Il s'est rendu sur place très tôt le lendemain.
Il fait très froid. Je pense que c'était peut-être la journée la plus froide de cette année-là. Et là, on arrive dans un contraste épouvantable parce que c'est un brasier. Et lorsqu'on arrive, tout est fait. Les gens qui sont décédés sont décédés. La résidence a brûlé. Il y a un cordon de sécurité et les familles veulent s'approcher. Alors on arrive sur place, on ne peut rien sauver. On vient constater et là, il y a une grosse partie du travail qui commence.
Il rappelle que pendant des situations de crise, la ligne est mince pour les politiciens afin de ne pas passer comme étant opportunistes.
« Une fois là-bas, on ne peut pas faire grand chose. Il y aurait un livre à écrire ou une thèse sur comment, au Québec, on doit gérer une crise. Le premier élément, je pense, c'est d'être présent. Être là, mais de façon significative et aussi assurer un suivi », ajoute-t-il.
Écoutez l'entrevue intégrale dans l'extrait ci-dessus.