Dans la nuit de lundi à mardi, un porte-conteurs de 300 mètres a percuté le pilier d'un pont à Baltimore, dans le Maryland. Tel un château de cartes, le pont Francis Scott Key, traversé par près de 35 000 automobilistes quotidiennement, s'est effondré dans le fleuve Patapsco. Six personnes manquent toujours à l'appel.
Selon les autorités, le navire avait un problème électrique dans les minutes précédant la collision. L'équipage du cargo Dali a été en mesure de placer un appel de détresse, ce qui a permis aux autorités d'interrompre la circulation sur le pont.
Comment expliquer cette tragédie? Un événement de cette envergure pourrait-il se produire ici?
Écoutez le Capitaine Pascal Desrochers, pilote maritime depuis plus de 15 ans et président de la Corporation des Pilotes du St-Laurent central au micro de Bouchard en parle, revenir sur l'événement.
Il affirme que les ouvrages qui traversent le fleuve Saint-Laurant ne pourraient pas subir le même sort.
«Les infrastructures qu'on a sur le fleuve Saint-Laurent sont bien protégées. Les piliers sont massifs. Il y en a plusieurs où les piliers sont près de la rive, donc ils ne sont pas accessibles pour les navires. Le navire va s'échouer avant de se rendre aux piliers. Dans le cas du pont de Trois-Rivières, par exemple le pont Laviolette, lui avait été identifié dans les années fin 70, début 80, comme étant une structure qui était vulnérable au contact d'un navire. Et il y a des enrochements qui ont été faits, d'immenses enrochements protecteurs tout le tour de chaque pilier au milieu des années 80, pour prévenir ce type d'incident-là, justement.»
Écoutez son analyse complète dans l'extrait ci-dessus.