En entrevue dans Trudeau-Landry, le ministre de la Sécurité publique, Ian Lafrenière, est venu détailler son projet de loi pour contrer la baisse du sentiment de sécurité au Québec.
Le ministre explique que la population se sent de plus en plus inquiète, non seulement à cause de la présence grandissante de groupes criminalisés, mais aussi face à des actes comme l'itinérance et la toxicomanie. Il précise que la sécurité et le sentiment de sécurité sont deux choses distinctes qu'il souhaite adresser.
Le ministre détaille les grands volets de sa pièce législative: des outils additionnels pour les policiers, notamment la «loi anti-patch» pour cibler l'intimidation des motards, l'encadrement des manifestations pour contrer les casseurs, et la création d'un registre public des délinquants sexuels à haut risque de récidive.
En fin d'entrevue, il se confie de façon émotive sur les moments difficiles que sa famille et lui ont dû vivre lors du Printemps érable de 2012, alors qu'il était porte-parole du SPVM.
«Ça a été des moments extrêmement, extrêmement durs. On a dû être relocalisés. Il y a du monde même qui allait au CPE de mes filles pour s'en prendre à mes enfants. [...] Moi, il y a des gens qui sont allés au CPE, qui ont suivi l'une des éducatrices, qui lui ont fait prendre le clos sur la 20 pour l'écœurer, l'intimider. Le monde passait devant ma résidence personnelle pour lancer des bouteilles et klaxonner, jour, soir, nuit.»
Écoutez l'entrevue complète dans l'extrait ci-dessus.