À l'occasion de sa revue de presse, vendredi matin, Paul Arcand aborde les négociations entre les fédérations de médecins et le gouvernement du Québec qui sont maintenant sur la glace.
Il explique que le ministre Christian Dubé est prêt à imposer sa réforme malgré l'échec du processus de négociation.
«De toute façon, il va imposer sa loi. Que ce soit un vote régulier, un bâillon, ou encore une loi spéciale, il y tient, il va attacher, 15%, dit-on, de la rémunération des "docs" à des cibles qu'il aura lui-même déterminées.»
Il rappelle que le ministre Dubé est encore le ministre le plus populaire de ce gouvernement en fin de vie et qu'il demeure le ministre le plus puissant du gouvernement, lui qui a le soutien de François Legault dans son désir de réforme.
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À l'occasion de sa revue de presse, jeudi matin, Paul Arcand aborde le bras de fer entre les médecins et le gouvernement qui se poursuit, alors que la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) a indiqué, mercredi en fin d'après-midi, que la médiation entre les deux parties avait échoué.
Le syndicat entend donc reprendre ses moyens de pression et va suspendre l'enseignement aux étudiants en médecine dès jeudi.
Selon la FMOQ, le gouvernement Legault est intransigeant sur l'application du projet de loi 106, qui prévoit fixer une partie de la rémunération en fonction de la performance.
«Québec et les médecins c'est toujours l'impasse, ils sont toujours incapables de s'entendre. [...] Les médecins de famille demandent encore une fois l'arbitrage et vont cesser d'enseigner aux étudiants à partir de maintenant. [...] Le constat le plus simple qu'on peut faire, c'est qu'ils sont crinqués et en ont assez du "docteur bashing" et ce qu'ils appellent également "l'attitude inflexible" du gouvernement.»
De plus il explique qu'une tentative de putsch est en marche contre le président du Collège des médecins, Mauril Gaudreault à l'occasion d'une assemblée générale extraordinaire du Collège qui se tiendra en ligne vendredi en après-midi.
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À l'occasion de sa revue de presse, mercredi, Paul Arcand aborde la hausse du nombre d'élèves en difficulté dans le réseau scolaire québécois.
Selon La Presse, un élève sur quatre a un plan d'intervention. Le nombre d'élèves avec des difficultés d'apprentissage a bondi de 36% en moins de 10 ans, passant de 207 000 en 2015-2016 à 281 000 en 2024-2025.
Cela a des impacts importants sur les enseignants qui doivent s'adapter à chaque plan d'intervention.
«Le Québec est le champion des plans d'intervention à l'école. [...] Les profs qui doivent de plus en plus personnaliser leur enseignement... Pas besoin de vous dire qu'ils sont à bout. [...] Ce n'est pas normal qu'il y ait autant d'enfants qui aient besoin de cet encadrement. Il y a un expert qui dit qu'il faudrait peut-être repenser la façon dont on enseigne globalement aux enfants.»
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