Le débrayage des syndiqués de la SÉPAQ, débute ce matin.
La dernière offre salariale déposée par l'employeur a été refusée lundi soir.
Les négociations se poursuivent, mais à moins d'une entente de dernière minute, les visiteurs du Parc de la Chute-Montmorency à Québec seront accueillis par des grévistes dès mercredi matin.
Trois autres sites situés ailleurs au Québec seront touchés.
Si rien ne bouge, à partir du 20 juillet, date de début des vacances de la construction, c'est la quasi-totalité des installations de la Sépaq à travers le Québec qui sera affectée. 1500 travailleurs seront alors en grève.
Un conciliateur réclamé
La SÉPAQ demande par ailleurs la désignation d’un conciliateur auprès du ministère du Travail, de l’Emploi et la Solidarité sociale dans les négociations avec les employés des parcs nationaux.
La SÉPAQ a affirmé mardi soir par communiqué que cette demande fait suite à l’analyse de la contre-offre du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) en vue du renouvellement des conventions collectives de ses employés syndiqués.
L’organisation dit croire que la conciliation constitue «maintenant le seul moyen d’en venir rapidement à une entente négociée afin de favoriser un rapprochement entre les parties pour minimiser l’impact de la grève sur les vacances de dizaines de milliers de Québécois».