À l'occasion de l'ouverture du marché des joueurs autonomes dans la LNH cet été, le directeur général des Canadiens de Montréal a mis sous contrat l'attaquant québécois Anthony Richard grâce à une entente à deux volets.
Alors que l'attaquant débutera vraisemblablement la saison avec le Rocket de Laval, il n'en demeure pas moins qu'il était extrêmement fier de pouvoir s'entendre avec l'équipe de son enfance. Il expliquait mercredi soir à Kevin Dupont que c'est un rêve devenu réalité de pouvoir évoluer pour l'organisation des Canadiens de Montréal.
«J'étais vraiment sur un nuage, c'était presque comme un rêve qui se réalisait pour moi. D'avoir la chance de jouer pour le Canadien. Depuis ce moment-là, je suis vraiment content et l'été se passe à merveille!»
L'ancien porte-couleurs des Foreurs de Val-d'Or évoluait récemment pour les Admirals de Milwaukee avant d'être échangé au Crunch de Syracuse. Lors de ses 40 derniers matchs à Syracuse, il a inscrit 10 buts et 26 points. Il espère maintenant pouvoir s'établir comme un bon joueur de centre dans l'organisation, peu importe que ce soit à Montréal ou à Laval.
«Je mentirais en disant que mon objectif n'est pas de jouer avec les Canadiens de Montréal. C'est une des raisons pour laquelle j'ai signé avec Montréal, c'est de porter l'uniforme du Canadien pour plus qu'un match présaison. Je souhaite donc jouer à Montréal et y rester toute l'année et vraiment faire ma place avec les Canadiens pour plusieurs années, espérons-le.»
Celui qui a vécu beaucoup de stress avec l'échange l'amenant dans l'organisation du Lightning, parallèlement à la venue d'un premier enfant pour sa conjointe et lui, explique que de se rapprocher de sa famille était aussi une priorité dans le contexte.
«Je trouve que ça a donné une autre ère d'allée à ma carrière d'être père. C'est vraiment une expérience incroyable d'être père. C'est certain que c'est un "boost" de maturité pour n'importe qui [...] mais quand ça va moins bien, le fait d'avoir une famille met les choses en perspective.»
Le jeune homme explique aussi qu'il a beaucoup de respect pour Laurent Dauphin qui a récemment quitté l'organisation des Canadiens et qu'il voit sa situation ressembler beaucoup à celle du Québécois Frederick Gaudreau.
On l'écoute...