Deuil-Jeunesse lance un cri du coeur alors que sa survie est menacée par un manque d'argent, après 14 années d'existence.
L'organisme annonce une campagne de financement dans l'espoir de réunir 225 000 $ d'ici la fin de l'année. L'un des objectifs est de dénicher 1 000 donateurs de 100$ et 100 donateurs de 1 000$.
La pandémie n'est pas étrangère à cet appel à l'aide, alors que le nombre d'interventions a quadruplé en deux ans. En parallèle, la Covid-19 a aussi nui à la tenue d'activités de financement.
« On est en déficit cette année. Si je ne réussis pas cette campagne-là, j'ai des choix difficiles que je vais devoir faire. »
Les 18 intervenants de Deuil-Jeunesse répondent à 5 400 appels chaque année provenant de partout au Québec de gens qui doivent principalement composer avec la maladie grave ou la mort d’un être cher.
Même si compte tenu de son expertise, l'organisme est devenu une référence pour le ministère de la Santé, les services de police et les écoles, le gouvernement provincial ne subventionne que 10% de son budget annuel.
Les gens intéressés peuvent faire un don à partir du site web de Deuil-Jeunesse.
La Corporation des thanatologues du Québec a choisi de remettre un chèque de 12 000 $ pour la cause.