L'administration Marchand promet d'être très ambitieuse dans ses projets pour encourager le vélo et la marche à Québec, alors qu'elle sent l'appui de la population pour favoriser les moyens de déplacements alternatifs à l'auto.
Dans le cadre de l'annonce de la programmation du Mois du vélo qui s'échelonnera tout au long de mai, le conseiller responsable de la mobilité active Pierre-Luc Lachance a laissé entendre que le projet de piste cyclable qui fera disparaître deux des quatre voies automobiles sur une portion de 2,4 km du Chemin Sainte-Foy « n'est qu'un début » et que d'autres annonces sur le réseau cyclable suivront bientôt.
Source: FM93/Philip Rodrigue-Comeau
Alors que plusieurs prédisaient une levée de boucliers face à la disparition de 136 cases de stationnement dans Saint-Sacrement et une réduction de l'espace pour les véhicules, il affirme, au contraire, percevoir un appétit pour le rééquilibrage de l'espace consacré aux divers modes de transport.
M. Lachance estime d'ailleurs que la communauté est maintenant mûre pour « évoluer » et entreprendre le virage vélo.
« On évolue. On est très heureux de voir que les gestes qu'on pose ont une résonance très positive dans la communauté (...) On a vraiment travaillé sur ce projet-là depuis plusieurs mois. »
Même trajet pour le 807
L'implantation d'un corridor cycliste sur le Chemin Sainte-Foy entre l'avenue de Vimy et l'avenue des Érables obligera les autobus du Réseau de transport de la Capitale à partager la seule voie restante dans chaque direction avec les automobilistes.
Le parcours 807, qui fait partie des plus achalandés du réseau, comporte 10 arrêts sur ce tronçon.
Si Pierre-Luc Lachance préférait mardi ne pas trop s'avancer sur de possibles modifications des parcours et des arrêts, le RTC confirme que les trajets 807, 19, 79, 185 et 907 continueront d'emprunter ce secteur, sans être déviés.
« Je n'ai pas de précision sur comment ça va affecter spécifiquement les opérations du RTC. »
Après avoir planché pendant des mois sur le projet, la Ville de Québec estime que l'effet du passage de quatre à deux voies augmentera le temps des déplacements de une à cinq minutes tant pour les parcours du RTC que pour les automobilistes.