Genesis a confirmé qu’elle supprimerait la G80 électrifiée de sa gamme après cette année.
La marque de luxe Genesis proposait jusqu’à tout récemment trois modèles électriques ; les VUS GV60 et GV70, ainsi que la berline G80.
Eh bien, vous pouvez retirer cette dernière de l’équation, car elle n’apparaît plus sur les sites du constructeur, tant aux États-Unis qu’au Canada. Au sud de notre frontière, la compagnie a confirmé la chose au site Insideevs ; c’est à venir de notre côté, assurément.
Pour 2026, rappelons que rien n’a été confirmé pour le Canada, même si l’on se doute bien de la suite des choses.
« Le client est au cœur de toutes nos décisions, et nous restons flexibles afin de nous adapter aux besoins en constante évolution des consommateurs et aux conditions du marché », a déclaré Jarred Pellat, le directeur principal des relations publiques de Genesis pour l’Amérique du Nord.
Ce n’est pas une surprise, et ce, pour deux raisons. D’abord, le modèle était vendu beaucoup trop cher, avec une facture à quelque 105 000 $ CA. La voiture avait beau être extraordinaire, la différence de prix avec une variante à essence était beaucoup trop élevée.
Et Genesis le savait ; des représentants de la marque nous l’ont d’ailleurs confié à quelques reprises lors d’événements tenus par la marque.
La deuxième raison, on ne voudra probablement jamais l’avouer directement, c’est que les tarifs de 15 % imposés aux véhicules en provenance de la Corée vont faire augmenter le prix du modèle. Qui plus est, la révision des normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy) aux États-Unis, une décision rétrograde de l’Administration Trump, va mettre moins de bâtons dans les roues des constructeurs qui devaient proposer un maximum de modèles « verts » dans le but de réduire leur empreinte, cela au risque de commercialiser des produits non rentables. En gros, les constructeurs n’ont plus de pénalités à payer si leur parc de véhicules est trop polluant.
Vous aurez deviné que la G80 électrifiée n’était peut-être pas dans les priorités de la compagnie pour son développement en Amérique du Nord. Avec moins de contraintes, la décision devenait plus facile à prendre.
On spécule, on s’entend, car le constructeur n’a rien confirmé de ce côté. On en vient simplement à cette conclusion à l’analyse de tout ce qui se passe à travers l’industrie et sur le plan politique.
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