Depuis des mois, le regroupement de concessionnaires Groupe Saillant, se bat pour garder un employé immigrant à leur emploi. Au micro de Bouchard en parle, la directrice des communications et des ressources humaines du groupe, Mélissa Dumont, raconte qu'en raison d'une technicalité, l’employé marocain est pris à la maison, au bout de ses économies et incapable de travailler.
L’homme, qui est heureux au Québec depuis 3 ans, travaille dans le département de carrosserie de l’entreprise et est apprécié de son employeur. Cependant, l'année dernière, le renouvellement de son permis de travail a pris une tournure inattendue.
C'est l'entreprise qui nous avait accompagné pour aller [recruter] au Maroc, qui a travaillé au renouvellement du permis. Il y aurait eu une erreur administrative qui a été commise, qui a fait en sorte que l'IRCC (Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada) aurait demandé un document à la firme qui travaillait dans le dossier. Et cette firme là n'aurait jamais reçu cedit document-là. Le temps passe et puis finalement, l'IRCC ne reçoit pas le document demandé, donne donc un refus de permis de travail.
Pourtant, le fameux document est entre les mains de l'employeur. L'IRCC doit toutefois rouvrir le dossier et régulariser son statut de travailleur, ce qui occasionne de longs délais.
Le regroupement de cinq concessionnaire s'explique mal la situation. Sur 5 travailleurs recrutés à l'étranger, seul ce cas pose problème.
Écoutez toute l'histoire dans l'extrait ci-dessus.