Écoutez Denis Gravel, entraîneur de boxe, et Ariane Fortin, présidente de la Fédération québécoise de boxe olympique, au micro de Bouchard en parle.
Il commentent la décision d'une boxeuse de Saguenay, Katia Bissonnette, qui a choisi de ne pas se battre le weekend dernier, lorsqu'elle a appris que son adversaire était une femme trans, née dans un corps d'homme.
Le combat devait avoir lieu aux Championnat provincial des Gants dorés, à Victoriaville.
Son entraîneur, Denis Gravel, explique qu'ils ont pris la décision pour des raisons de sécurité, sa protégée n'ayant qu'un seul combat à son actif.
L'athlète et lui ont eu l'information sur leur adversaire, une heure avant le combat.
J'ai rien contre les personnes trans, j'ai absolument rien contre ça. Sauf que je sais pas si ça peut être dangereux pour ma boxeuse. C'est pas de la course, c'est pas de la natation, on se tape sur la gueule. S'il y a une différence de force due à son genre de naissance, je sais pas moi s'il y a un danger pour ma boxeuse. Donc, par mesure de sécurité, on y va pas, on se retire.
Écoutez toutes les explications dans l'extrait ci-dessus.
