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«Demander, clarifier et dire clairement le mot»

Quoi faire quand on soupçonne un proche d'avoir des pensées suicidaires?

Quoi faire quand on soupçonne un proche d'avoir des pensées suicidaires?
Quoi faire quand on soupçonne un proche d'avoir des pensées suicidaires? / Filmstax / Getty Images

L'équipe de Que Québec se lève a reçu Hugo Fournier, PDG de l'Association québécoise de prévention du suicide.

Ensemble ils ont abordé les signes à observer chez un proche qui ne va pas bien et surtout, quoi faire si on veut lui venir en aide.

M. Fournier explique qu'il ne faut surtout pas être gêné d'aborder ce genre de question avec quelqu'un que l'on soupçonne d'être mal en point.

Non seulement on peut, mais on doit lui demander: "Écoute, avec tout ce que tu vis là, est-ce que tu penses au suicide?" Il faut vraiment demander, clarifier et dire clairement le mot suicide. De un, ça va créer un lien, ça va un peu enlever tout le malaise autour de ça, autour de la santé mentale, autour de la souffrance de votre être cher. Bien évidemment, une personne qui vit avec quelqu'un qui souffre, on n'a pas la prétention d'être un intervenant parce qu'elle même, ça lui fait vivre des difficultés d'angoisse, du stress. Donc on peut se documenter, on peut demander de l'aide aussi pour un proche.

Il encourage les gens qui côtoient quelqu'un avec des idées noire d'appeler directement au 1-866-APPELLE.

« Il y a des intervenants professionnels en prévention du suicide qui vont coacher et aider une personne qui côtoie un proche qui est en détresse », précise-t-il.

Écoutez l'entrevue complète dans l'extrait ci-dessus.

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