Artur Beterbiev est devenu en fin de semaine le champion unifié de la catégorie des lourds légers après une victoire par décision majoritaire contre Dmitri Bivol.
Écoutez son entraîneur, Marc Ramsay, discuter de la stratégie du combat, de la performance d'Artur et de la préparation en Arabie Saoudite au micro de Mario Langlois.
«Même nous, dans le coin, on avait ça très, très serré. On voyait peut-être un round d'un côté, un round de l'autre, ou peut-être même une nulle... Même dans les derniers rounds, on a poussé énormément Artur pour s'assurer de finir à la ligne d'arrivée, peut-être premier. Ça été un combat qui a été très chaud», a dit Ramsay.
- Bivol a été le meilleur adversaire que Beterbiev a rencontré depuis ses débuts professionnels?
«Bien sûr que oui. Champion invaincu. On a juste à regarder son palmarès des victoires. Et même quand on regarde le combat comme tel, on le voit que c'est un boxeur de haut niveau.»
Et comment Beterbiev a fait pour aller puiser au fond de son réservoir?
«On lui a menti peut-être un petit peu... (rire) On savait que le combat était très serré dans le coin. Nous, quand on score, c'est sûr qu'on ne peut pas prendre de chance. Tout ce qui est serré, on le donne à l'adversaire.
«Alors, à un certain moment donné, si je ne me trompe pas, c'est au 10ᵉ round, j'ai carrément dit: "Ça nous prend un K.-O.'', parce que je voulais qu'Artur arrête de boxer Bivol, mais qu'il le combatte. Il prenait trop de temps avant d'attaquer et on a voulu créer une espèce d'émotion d'urgence chez lui pour s'assurer qu'il finisse très agressif les trois derniers rounds, puis essayer de garantir une victoire.»
Ramsay envisage l'avenir avec de nouveaux défis, malgré le fait que Beterbiev approche de ses 40 ans.
La bourse minimale pour le combat en Arabie saoudite était presque de 10 millions $ Aucune clause de revanche n'était présente dans le contrat, mais des discussions pour une potentielle revanche ont déjà commencé.