La grève générale illimitée des 3300 ambulanciers paramédicaux du Québec, sans convention collective depuis avril 2023, entre dans sa quatrième semaine.
Frédéric Maheux, président de l'Association des travailleurs du préhospitalier à la CSN, discute des moyens de visibilité adoptés par les paramédics, comme le port de t-shirts et de pantalons d'armée, et des modifications des tâches non essentielles.
Les négociations avec le gouvernement sont en cours, et les ambulanciers, considérés comme travailleurs essentiels, continuent de travailler malgré la grève.
Source: La Presse Canadienne
Présentement, le gouvernement nous donne 4 dollars de l'heure de moins. Je n'ai pas vu ça nulle part en 20 ans de carrière. Je n'ai jamais vu de négociation de ce type là [...] On est les plus pauvres du service d'urgence, malgré un travail difficile, avec une augmentation du choc post-traumatique et considérés comme les gens qui se suicident le plus, mais on n'est pas capables de reconnaître notre travail en ce moment.
Selon lui, meilleurs seront les services préhospitaliés, moins les coûts du système de santé seront élevés pour les contribuables.
Source: La Presse Canadienne
Il explique que le travail des paramédics est considéré comme « à l'urgence » alors que seulement Frédéric Maheux, les ambulanciers sont tout sauf à l'urgence, mais plutôt dans les ambulances qui roulent 24 heures sur 24 et sur le terrain à tenter de soigner les patients.
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