Philip Rodrigue-Comeau rapporte que la Ville de Québec s’associe à l'intelligence artificielle de Google dans le cadre du projet pilote Green Light. Selon les dires du maire, ce partenariat vise à conseiller la Ville sur des modifications aux feux de circulation, dans le but de fluidifier les rues de la capitale pour les voitures.
Québec est la première ville canadienne à collaborer avec Google en utilisant l’intelligence artificielle et les données anonymisées de Google Maps. La ville entend optimiser la synchronisation de ses feux de circulation, ce qui devrait réduire le nombre d’arrêts pour les automobilistes.
Bruno Marchand défend ce partenariat et une certaine intention de favoriser la fluidité automobile, lui qui a longtemps été reconnu comme un maire souhaitant améliorer les déplacements à la marche et à vélo pour réduire la congestion.
Contrairement à d'autres politiciens ailleurs dans le monde, vous n'avez jamais entendu dans mon discours qu'on va emmerder les automobilistes. Ce n'est pas un principe, c'est pas ce qu'on veut faire et ce n'est pas ce qu'on va faire. Alors, à plusieurs égards, ce sont des nouvelles qui ont été moins retenues quand on a annoncé la question de fluidifier la circulation sur les boulevards, notamment les boulevards 2.0, 20 boulevards qu'on améliore, c'est sûr que ça a pas fait la manchette parce que c'était pas un grand scandale, mais il y a plusieurs actions qu'on a posées. [Le projet Green Light], c'en est une autre aujourd'hui qui permette de travailler sur l'ensemble de l'oeuvre. L'ensemble de l'oeuvre, c'est quoi? C'est pas juste la mobilité active, c'est pas juste les vélos, c'est pas juste les piétons, c'est pas juste les autobus. Si c'est ça, on va se tromper, on va se planter. La seule façon d'y arriver, c'est de trouver tous les moyens possibles. Et ça, c'en est un. Green Light, c'en est un pour faire en sorte que ce soit fluide pour tout le monde.
Source: Capture d'écran - Google Maps
Un projet gratuit et environnementaliste, trop beau pour être vrai?
Notre journaliste, Philip Rodrigue-Comeau, se questionne également sur ce partenariat offert gratuitement par Google, expliquant que c'est tout de même « une entreprise privée qui est là pour faire de l'argent ».
Il présente le point de vue de l'entreprise, qui estime miser sur l'environnement et la qualité de vie.
Notons que ce sont les ingénieures et ingénieuses de la Ville de Québec qui ont le dernier mot sur l'utilisation de l'outil de la multinationale.
Écoutez la nouvelle complète dans l'extrait ci-dessus