La mère de la fillette qui a passé trois jours sur le bord d'une autoroute en Ontario, en juin dernier, est déclarée non criminellement responsable.
Le verdict du juge a fait l'unanimité chez les parties.
À la suite d'une évaluation psychiatrique de 30 jours, une psychiatre de l'Institut Pinel a rédigé un rapport de 48 pages sur la responsabilité criminelle de la mère de 34 ans.
Écoutez Any Guillemette, journaliste de Cogeco Nouvelles, faire le point dans ce dossier avec Jérôme Landry, Katherine Guillemette et Martin Busuttil à l'émission Trudeau-Landry, lundi.
«C'est un rapport d'une psychiatre qui s'appelle Marie-Michèle Boulanger. Elle est de l'Institut Philippe-Pinel à Montréal [...] Et la cause qu'on donne, c'est en raison d'un épisode psychotique de manie probablement lié à un trouble schizo-affectif.»
La fillette, qui était âgée de trois ans, avait été laissée seule pendant trois jours sur le bord d'une autoroute avant d'être repérée par un drone de la police de l'Ontario.
«Elle l'a laissée à côté d'une ferme. La fillette n'avait pas d'eau, pas de nourriture et n'avait pas de vêtements pour s'accommoder pendant la nuit.»
«Il y a toujours des cas qui passent à travers les mailles du filet. Mon équation est peut-être un peu simpliste, mais du moment où tu commets un crime, peu importe c'est quoi ton état d'esprit, tu as commis un crime pareil. J'ai encore de la misère encore avec la théorie du non criminellement responsable.»