Dans ce témoignage, Josh Seanosky, victime du pasteur Claude Guillot à Québec, raconte les sévices physiques et psychologiques subis de l’âge de 8 à 21 ans dans un contexte sectaire religieux, où la violence était normalisée et encouragée par la communauté et les parents.
Claude Guillot, condamné à huit ans de prison pour maltraitance, s’est vu refuser la semi-liberté, notamment grâce au témoignage de Josh, qui souligne l’absence totale de remords du coupable.
Une violence normalisée
Josh Seanosky a reçu « des coups des dizaines et des dizaines de fois, des 5, 10, 15 tappes par ce gars-là. Les douze années qui ont suivi, il y a eu toutes sortes d'autres sévices, dont des coups de poing, des coups de pied etc. ».
Ce qui me revient le plus et ce qui est toujours présent dans mes flashbacks et mes cauchemars, c'est les coups avec la palette [...]. Il y avait une prévisibilité, il y a avait un rituel, il m'informait, il me disait : « Là, tu vas aller dans la chambre, tu vas attendre ». Il me disait de fermer les fenêtres pour ne pas qu'on entende les cris. Un membre de sa famille allait chercher la palette. Il y avait une terreur qui s'installait et c'est ça qui laisse des marques à un enfant quand tu le frappes de cette façon-là.
Un pasteur manipulateur et intimidateur
M. Seanosky explique aussi comment le pasteur n'a aucun regret aujourd'hui des actes horribles qu'il lui a fait subir et comment il est un manipulateur.
L’affaire a aussi mis en lumière les failles de la DPJ, l’importance de la voix des victimes, et la nécessité de placer la protection des enfants au-dessus de toute justification religieuse.
Écoutez le témoignage complet dans l'extrait ci-dessus