Le ton monte entre les grandes centrales syndicales et le gouvernement du Québec, notamment avec la FTQ. Et Sylvain Bouchard ne comprend pas du tout quelle est la stratégie de la présidente, Magali Picard.
Invitée à réagir au projet de loi, Picard a utilisé une rhétorique particulièrement agressive, traitant le ministre du Travail, Jean Boulet, d'«innocent» ou de personne qui «fait l'innocent».
Pour Sylvain Bouchard, l'utilisation d'un langage aussi fort, allant jusqu'à évoquer l'«extrême droite» pour qualifier le gouvernement de la CAQ, est démesurée et risque de desservir la cause syndicale. Il peine d'ailleurs à comprendre pourquoi elle semble être la seule aussi fâchée chez les leaders syndicaux.
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