Le milieu syndical est en ébullition avec le contesté projet de loi 3 du ministre Jean Boulet, visant plus de transparence syndicale. Invité en studio au micro de Trudeau-Landry, Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), apporte un regard posé sur les enjeux qui offusquent les leaders des grandes centrales syndicales de la province.
Si le syndicaliste se dit d'accord avec les mesures de transparence (états financiers) et de démocratie (vote secret), il dénonce fermement le volet sur les cotisations facultatives. Selon lui, il s'agit d'une «attaque à la formule Rand» qui met en péril la capacité des syndicats à se battre pour des gains collectifs majeurs, comme l'équité salariale.
Gingras revient aussi sur l'approche de son homologue de la FTQ, Magali Picard, critiquée pour son attitude bélliqueuse des derniers jours.
Écoutez l'analyse complète d'Éric Gingras sur la loi 14 et le projet de loi 3, au micro de Trudeau-Landry, dans l'extrait ci-dessus.