En 1973, le «Battle of the Sexes» entre Billie Jean King et Bobby Riggs a marqué l’histoire du tennis et valorisé le tennis féminin, attirant 90 millions de téléspectateurs à Houston.
La fin de semaine dernière, un événement similaire à Dubaï a opposé Aryna Sabalenka à Nick Kyrgios, mais est critiqué pour son manque d’équité, de spectacle et d’impact sur l’égalité hommes-femmes par le directeur de Tennis Montréal, Hughes Léger.
Pourquoi ce genre d'événement s'est-il tenu? N'était-ce qu'un affrontement centré autour du marketing?
Écoutez le directeur général de Tennis Montréal, Hughes Léger, aborder le sujet dans Les amateurs de sport, lundi soir.
Selon lui, l'événement a desservi la cause de l'égalité hommes-femmes au niveau des bourses octroyées aux joueurs et aux joueuses, dans un contexte où l'audience des matchs de sport féminins explose.
«[Les organisateurs] ont une très belle affiche et on se dit: "ok, on va faire un événement qui va amener de l'attention aux médias sur le tennis, mais en misant sur la marque Battle of the Sexes". C'était pas un très beau spectacle d'une part, et évidemment sur le volet égalité et équité, tout allait contre ces valeurs-là.»