Il serait «impossible» de profiter de la construction du 3e lien pour enfouir les lignes à haute tension qui traversent l'île d'Orléans.
Cette conclusion est celle fournie au début du mois de novembre par un porte-parole d'Hydro-Québec questionné par le FM93 sur une telle éventualité.
On nous a expliqué que ce «n'est techniquement pas possible», et qu'il n'y a aucune ligne 735kv à courant alternatif enfouie sur le globe.
Une explication similaire à celle fournie dans les années 80 par Hydro-Québec, qui a finalement opté pour une ligne à 450kv à courant continu pour traverser le fleuve dans un tunnel sous-fluvial entre Deschambault-Grondines et Lotbinière.
«Ça va être étudié»
Le bureau du premier ministre Legault a été interpellé le 8 novembre dernier par le FM93 afin de savoir si le nouveau gouvernement avait de l'intérêt à enfouir les lignes haute tension qui traversent l'île d'Orléans.
Dans les soucis de conserver le caractère patrimonial de l’île d’Orléans, est-ce que le bureau de projet du 3e lien étudiera ou discutera avec Hydro-Québec de l’éventualité de profiter du projet pour enfouir la ligne à haute tension qui traverse l’île?
L'attaché de presse du ministre Bonnardel nous avait répondu que «rien n'est écarté», et que le bureau de projet du 3e lien «n'avait pas d'orientation en ce sens».
Au bureau du premier ministre, une attachée de presse nous a répondu «qu'il était trop tôt pour répondre à cette question», mais que «c'était pour être étudié».
Pas d'appétit à l'île
Le préfet de l'Île d'Orléans, Harold Noël, avait alors indiqué qu'il n'y avait «pas d'appétit pour regarder cette éventualité» d'enfouir les lignes à haute tension.
Il nous avait alors expliqué que les gens de l'île s'étaient habitués à ces pylônes dans le paysage, mais que c'était plutôt les touristes que ça pouvait déranger.