Mathieu Cyr, connu en tant qu'humoriste, est revenu aux «valeurs d'antan». Depuis quelques mois, sa famille vit avec dans une maison bi-générationnelle en compagnie d'une autre famille.
Il n'aime pas le terme «commune» qui rappelle un peu trop l'univers oléolé des hippies d'autrefois. Il préfère, et de loin, utiliser l'expression «vivre en coopérative» pour décrire son nouveau style de vie.
L'idée leur est venue le jour où Mathieu s'est mis à quitter trop souvent le nid familial pour aller faire des spectacles à travers la province. Sa blonde restait trop souvent seule à la maison.
«Devoir tout le temps posséder quelque chose d'individuel je ne trouve pas que c'est nécessaire. La nature humaine est quand même un peu bizarre parce qu'on veut habiter le plus près les uns des autres, c'est pour ça que les régions se vident et que les zones urbaines se remplissent, mais on veut être de plus en plus indépendants. Je vois ça un peu comme dans un «resort» quand les gens mettent leurs serviettes et qu'ils ne se servent pas de la chaise pendant un après-midi de temps.»
Au sein du foyer, chaque famille possède son espace privé et partage des pièces communautaires, soit une cuisine et un salon. Les dépenses personnelles des familles comme l'épicerie et les activités restent assumées par chacune d'entre elles. Cependant, les dépenses engrangées par l'usure ou l'entretien de la maison sont payées par les deux cellules familiales.
«S'il me manque du lait j'ai une porte à franchir, même chose si j'ai besoin de quelqu'un pour garder mes enfants pendant que je vais au restaurant avec ma blonde. Ça permet aux enfants d'être élevés par deux familles, un peu comme un village.»
Pour écouter l'entrevue complète avec Mathieu Cyr, cliquez sur l'audio ci-dessus.