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Le SPVQ «fonctionne au minimum», ce que dénonce la Fraternité

Le SPVQ «fonctionne au minimum», ce que dénonce la Fraternité
Image / Archives Cogeco Nouvelles

La réorganisation du SPVQ ne passe pas au sein des policiers, ce qui expliquerait le récent changement de garde à la tête de la Fraternité des policiers de la Ville de Québec.

C'est la lecture qu'en fait la nouvelle présidente Martine Fortier qui a battu le vice-président sortant avec 74% des voix.

En entrevue au FM93, elle déplore que la direction du SPVQ fonctionne avec le «minimum» d'équipes de travail pour couvrir l'ensemble du territoire, qui inclut L'Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures.

On compte 13 duos entre 4h et 11h et 16 pour les autres quarts de travail, ce qui représente le minimum établit en 2019 lors de la signature de la convention collective.

Avant, il était commun de compter de 19 à 21 équipes selon les quarts de travail.

Elle indique que le minimum a été «mal évalué et est nettement insuffisant».

La direction avait assuré que les minimums ne seraient pas la norme, mais c'est ce qui se produit.

Mme Fortier fait valoir que le travail a «beaucoup changé» depuis avec les différentes problématiques de santé mentale qui rallongent passablement la durée des interventions. 

«Présentement, on fonctionne au minimum... À mon avis, on est pas en mesure de donner un service adéquat à la population, et je pense que nos policiers s'exposent et se mettent en danger à l'heure actuelle.»

Les policiers du SPVQ seraient également inquiets face à la couverture du territoire.

Mme Fortier explique que la nouvelle façon d'attribuer les appels en fonction de la proximité des équipes de patrouille serait problématique et dangereuse.

«Maintenant, c'est des appels par proximité, donc évidemment le flot d'appels est plus élevé au centre-ville, donc les véhicules sont aspirés vers le centre-ville parce que c'est là qu'il y a plus d'appels. Ça fait en sorte que toute la couronne Nord y'a à peu près plus de voitures en patrouille préventive ou en attente de recevoir des appels. Ce qui se produit quand il y a des appels urgents, souvent c'est un véhicule qui part du centre-ville, et qui doit se déplacer à 15 ou 20 kilomètres pour se rendre à un appel urgent dans le nord. Ça amène des risques au niveau de la conduite d'urgence parce que l'on fait plus de kilométrage que ce que l'on en faisait. Lorsqu'une intervention se déroule mal, on n'a pas de ''back up''. Le ''back up'' vient du centre-ville, et met autant de temps que nous on en a mis pour se rendre. Notre sécurité est en danger et la sécurité de la population est également compromise.»

D'après les informations d'Élisabeth Crête

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