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Grand Prix d’Azerbaïdjan

Bakou, c’est fou !

Bakou, c’est fou !
Image Cogeco Média / Cogeco Média

Victoire de Sergio Pérez devant Sebastian Vettel et Pierre Gasly. La deuxième Red Bull devant une Aston Martin et une Alpha Tauri... S’il y a un parieur sur la planète qui a misé sur ce tiercé, il est désormais très riche – comme le Finlandais qui avait prédit la victoire de Gasly à Monza, la saison dernière !

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est un ravissement pour les fans, grâce à ses superbes panoramas, son tracé atypique et ses courses à rebondissements. Mais pour les parieurs, c’est un casse-tête : trois des quatre Grands Prix qui y ont été présentés (cinq si on inclut le Grand Prix d’Europe de 2016) ont été aussi mouvementés qu’imprévisibles. 

Après une année d’absence à cause de vous-savez-quoi, celui de 2021 a repris le flambeau, avec deux drapeaux rouges et un nouveau départ - avec la grille et toute la procédure - à deux tours de la fin, ce qui nous a donné un sprint endiablé. Comme en 2018, alors qu’il ne restait que quatre tours lors de la relance de la course (derrière la voiture de sécurité, cette fois).

Songez qu’à quatre petits tours de la fin, le meneur du championnat, Max Verstappen, et son plus proche rival, Lewis Hamilton, étaient bien installés aux 1er et 4e rangs; ils sont pourtant repartis bredouilles de Bakou. Ce qui, encore une fois, confirme l’adage le plus célèbre du sport, toutes disciplines confondues : ce n’est pas fini tant que ce n’est pas terminé. CQFD.

L’importance d’un bon numéro 2

Cette victoire de Sergio Pérez était la première de l’écurie Red Bull par un pilote autre que Max Verstappen depuis 2018. Alexander Albon ne faisait tout simplement pas le poids, de sorte que Red Bull se retrouvait avec un problème similaire à notre équipe de hockey, incapable de trouver un gardien pouvant prendre la relève de Carey Price en cas de blessure ou de passage à vide. Sergio Pérez est en quelque sorte le Jake Allen de Red Bull : en cas de défaillance de Verstappen, incontestable leader de l’écurie autrichienne, son second est capable d’assurer. 

C’est une très bonne nouvelle pour Red Bull, mais une mauvaise pour Mercedes dont le pilote numéro 2, Valtteri Bottas, connaît son pire début de saison depuis son arrivée avec l’écurie dominante de la F1, en 2017. À Bakou, il a été invisible tout le week-end, ce qui est inacceptable quand on dispose d’une monture comme la Mercedes. Pire encore, il n’a marqué aucun point ! Inacceptable (bis). 

Le placide Bottas est mieux de se réveiller parce qu’il pourrait perdre gros : son volant chez Mercedes - déjà attribué à Russell en 2022, selon la rumeur - et, qui sait, sa place en F1. Reste à voir si Toto Wolff, qui est aussi son agent, sera capable de lui trouver une niche, comme Flavio Briatore, naguère, a su prolonger la carrière de ses poulains Trulli et Fisichella grâce à ses contacts et son influence.

Daniel Ricciardo en est un autre qui doit se ressaisir au plus vite. Depuis le début de la saison, on ne reconnaît plus l’Australien : non seulement est-il laminé par son coéquipier, Lando Norris, mais il semble avoir perdu cette combativité qui a forgé sa réputation. L’excuse de la période d’adaptation ne tient plus, encore moins quand on compare son rendement avec celui de transfuges comme Sainz et Vettel. Ricciardo goûte, en quelque sorte, à sa propre médecine, car Norris lui fait subir ce qu’il avait lui-même fait subir à Vettel à son arrivée chez Red Bull, en 2014. 

The Associated Press | Le pilote Sebastian Vettel

Source: The Associated Press | Le pilote Sebastian Vettel

Vettel, comme Lazare

Puisqu’il est question de Vettel, parlons-en. Pour une deuxième course d’affilée, l’Allemand a été élu Pilote du jour et sa résurrection pourrait bien être l’histoire de l’année en F1. L’écurie Aston Martin a commencé la saison du mauvais pied et les quatre premières courses de Vettel avec sa nouvelle équipe faisaient craindre le pire : Lawrence Stroll avait-il misé sur le mauvais cheval ? 

Le quadruple champion du monde était même régulièrement devancé, en qualifications comme en course, par Lance Stroll, qui n’a pas la réputation d’être une fusée… Bref, ça ne regardait pas bien du tout, au point où se demandait si le pilote de réserve, Nico Hulkenberg, ne finirait pas par prendre la place de son compatriote. Il a fallu deux Grands Prix pour que cette théorie devienne soudainement farfelue. 

Vettel ressemble de nouveau à un quadruple champion du monde et c’est une très bonne nouvelle pour la F1, comme l’est la bonne tenue d’Aston Martin, une marque dont le prestige n’est égalé que par Ferrari et Porsche dans l’univers automobile.

Ferrari contre Aston Martin, avouez que c’est vendeur…

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