Pour le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, il n’est pas question de relâcher les mesures sanitaires en raison de la précarité du réseau de la santé.
Lors d’un point de presse tenu mardi, le ministre Dubé a fait le point sur la situation dans le réseau de la santé.
Selon lui, cette 5e vague se joue différemment des autres. L’enjeu se situe avec l’augmentation des hospitalisations, alors que beaucoup de travailleurs du réseau sont absents en raison de la COVID-19.
De plus, bien que le sommet de la courbe en ce qui a trait aux nouveaux cas ait été atteint, cela n’est pas encore le cas au niveau des hospitalisations.
Toutefois, il note trois bonnes nouvelles.
D’abord, c’est qu’il y a un ralentissement au niveau de l’augmentation des hospitalisations.
La seconde, c’est que de plus en plus de travailleurs du réseau reviennent. On est passé de 20 000 travailleurs absents à 12 000.
Et la dernière, c’est l’arrivée du médicament antiviral Paxlovid, de Pfizer.
Mais il implore les Québécois à continuer de suivre les mesures sanitaires.
«Si l’étau se desserre dans nos hôpitaux, il ne faut pas relâcher nos efforts. On est encore dans la tempête dans nos hôpitaux. Chaque Québécois doit faire un effort pour diminuer la pression sur nos hôpitaux en allant se faire vacciner»
«On est rendus au bout du rouleau, l’élastique est étiré au maximum. Notre réseau de santé est sous grande tension. On comprend que les gens sont tannés, on a tous hâte que ça finisse. Mais notre priorité, c’est notre réseau de la santé et on doit le protéger»
«L’arrivée du Paxlovid, c’est une bonne nouvelle. Mais à court terme, notre meilleure arme demeure la vaccination»