Les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez ont commenté la candidature de la comédienne Anne Casabonne qui briguera la circonscription de Marie-Victorin pour le Parti conservateur du Québec, lors de l’élection partielle à venir.
Une chose est certaine, l’arrivée en politique de celle qui a tenu des propos controversés envers la pandémie, les mesures sanitaires et les vaccins contre la COVID-19 ne laisse personne indifférent.
Peu de chance d'être élue
Pour Nathalie Normandeau, il est presque impossible que la représentante du PCQ soit élue.
«Ça va prendre un miracle pour qu’elle soit élue. Et je doute que ce miracle se produise. Selon un sondage, c’est Pierre Nantel du PQ qui est en tête avec 33% des intentions de vote. Et le discours véhiculé par le Parti conservateur du Québec est trop à la marge pour convaincre une majorité d’électeurs».
La démocratie en danger
Quant à Luc Ferrandez, il n’a pas mâché ses mots au sujet d’Anne Casabonne et de son chef, Éric Duhaime.
«Je suis bien d’accord avec toi, mais ça va dépendre de la pandémie. Madame Casabonne représente un vote d’opposition à la pandémie et si en novembre, on retourne à une vague de confinements, parce que c’est souvent en novembre que ça arrive, son vote pourrait exploser. Si au contraire la pandémie est réglée, son vote va s’effondrer. Elle a un discours unidimensionnel, du moins pour l’instant. Je lui souhaite le pire résultat possible. Je déteste cette femme comme je déteste son chef. Je les déteste parce que ce sont des destructeurs de la démocratie. Par leur discours, ils sapent la solidarité et la confiance en l’État en faisant des déclarations extrêmement mensongères».
«Qu'on soit pour ou contre, je pense que le discours d'Éric Duhaime mérite d'être entendu. C'est un message qui a un écho chez une partie de la population».
«On va y aller avec des faits. Un des messages d'Éric Duhaime a été retiré par YouTube. Avec son invité André Lejeune, ils en sont venus à la conclusion qu'il fallait inviter les aînés à ne pas avoir peur, à reprendre une vie normale. Qui sont les victimes de la pandémie? Les aînés. Il les a envoyés à l'abattoir, aux soins intensifs. Son opinion va contre les faits avérés».