Lors de la chronique de Bénédicte Lebel, il était question d’un cyberprédateur utilisant les menaces pour forcer des adolescentes à envoyer des photos et des vidéos à caractère sexuel, qui risque quatre ans et demi de prison.
La journaliste a donné des détails à ce sujet au micro de Paul Arcand.
«Mercredi, en cour, tant les victimes que les mères des victimes sont venues raconter tout le mal qu’Alexandre Bossé leur a fait. Ça se passe en 2018-2019. Lui, à ce moment-là, il avait 19 ans. Il avait trois victimes qui avaient entre 13 et 16 ans. Et c’est toujours la même opération. Il les ajoute sur Facebook, les conversations prennent rapidement une tournure sexuelle et là, lui envoie des vidéos de lui en train de se masturber et demande en retour, des photos d’elles nues. Et là, dès que c’est fait, il les menace de les exposer si elles ne répondent pas à ses demandes. Il avait des demandes assez claires. Il voulait que les jeunes adolescentes se filment en se masturbant en donnant des directives très précises sur l’angle, la durée, les gestes, etc.»
Ces jeunes filles sont terrorisées.
D’ailleurs, dans une situation pour convaincre la victime de 13 ans de ne pas le dénoncer, le suspect lui a dit que comme elle a envoyé des vidéos, elle pourrait être accusée de pornographie juvénile.
Sa mère a livré un témoignage à Bénédicte Lebel.
«Lui, il est entré dans sa vie. Elle était vulnérable, il en a profité et là, c’est elle qui vit avec ça. C’est nous autres aussi, parce que c’est notre enfant et parfois, on ne sait pas quoi lui dire.»
En septembre 2021, Alexandre Bossé avait plaidé coupable à 17 chefs d’accusation: leurre informatique, incitation à des contacts sexuels d’une mineure et extorsion.
Il connaîtra sa peine en juillet.