La grève entre le RTC et la CSN continue, malgré les tentatives de négociation. Alex Tétreault et Katherine Guillemette font le point sur la situation et récoltent des témoignages de proches du personnel d'entretien au RTC.
Les employés de garage du RTC sont dorénavant en grève en raison de désaccords sur les conditions de travail et la qualité de vie, plutôt que sur les pourcentages de salaire, qui semble avoir été réglé.
Les négociations sont prévues pour reprendre les 10 et 15 juillet prochain, avec une pression croissante pour résoudre le conflit dans le contexte où la fin du festival d'été de Québec, la premier moyen de pression du réseau de transport de la capitale, se termine bientôt.
La nuit ils doivent nettoyer (passer le balai) 4 bus. Souvent, ils regardent les games de hockey. Je le sais, je les vois.
J'ai deja posé des pancartes sur les autobus et mon travail était de me promener entre les autobus pour poser les pancartes publicitaires, et ce n'était pas rare que je voyais des employés dormir dans les autobus pendant leur quart de travail, car ils avaient « de l'avance sur leur journée ».
Un moment donné je devais aller travailler sur une petite mezzanine. Arrivé sur la mezzanine j'ai pogné un garagiste dormant sur des vieux sièges d'autobus installés spécialement pour dormir. On a fait un criss de saut tous les 2.
Ils sont très bien traités.
D'un autre côté, quelques personnes ont aussi écrit via notre messagerie texte des précisions, des avis contraires ou plus nuancés.
Ce ne sont pas les mécaniciens qui sont en conflit. Ce sont les employés d'entretien, inspection et nettoyage d'autobus et entretien d'abribus.
Vous lisez ceux que vous appelez à décrier...
Il y a des abus dans tous les domaines... mais faut pas généraliser.
Je ne comprends pas pourquoi le transport en commun n'est pas un service essentiel, pas seulement parce qu'il y a des gens vulnérables, mais plein de gens ne peuvent pas ou ont fait le choix de ne pas conduire. J'imagine une personne âgée ou une personne atteint d'épilepsie ne pas pouvoir se rendre à leurs rendez-vous, c'est inacceptable.
Écoutez la chronique complète d'Alexandre Tétreault et Katherine Guillemette dans l'extrait ci-dessus