Les premiers bracelets antirapprochement sont disponibles depuis aujourd'hui à Québec.
Le dispositif de géolocalisation se visse à la cheville des auteurs de violence conjugale, ce qui permet de les suivre à la trace en tout temps.
Les policiers seront ensuite alertés si les contrevenants s'aventurent trop près de leur victime, qui elle, devra installer une application cellulaire pour être aussi géolocalisée.
Une zone «préalerte» est aussi définie afin de signaler au contrevenant qu'il doit faire demi-tour, sans quoi les policiers se lanceront à ses trousses.
D'ici la fin de 2023, 500 bracelets pourront être utilisés à la grandeur de la province dans le cadre d'un déploiement progressif. Il s'agit d'une première au Canada.
« Chaque fois qu'on installera un bracelet antirapprochement sur un conjoint violent, c'est la vie d'une femme qu'on va potentiellement sauver. »
2 000 contrevenants sont catégorisés chaque année pour des cas de violence conjugale.
Le bracelet ne peut être imposé qu'aux criminels sous la juridiction québécoise qui sont donc condamnés à une peine de deux ans moins un jour.
Le gouvernement Legault espère que le fédéral lui emboitera le pas afin de mieux protéger toutes les victimes.
Calendrier de déploiement :
o Printemps 2022 : palais de justice de Québec et Établissement de détention de Québec (préprojet)
o Automne 2022 : Joliette, Salaberry-de-Valleyfield, Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches
o Avril 2023 : Lanaudière, Montérégie, Outaouais, Montréal, Côte-Nord, Laval, Laurentides et Mauricie
o Septembre 2023 : Gaspésie, Abitibi-Témiscamingue, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Bas-Saint-Laurent, Estrie, Centre-du-Québec et Nord-du-Québec