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Sentence à vie pour le tueur au sabre

Les proches des victimes se confient, la défense va en appel du verdict

Les proches des victimes se confient, la défense va en appel du verdict
Image / Photo : SPVQ
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Le tueur au sabre dans le Vieux-Québec prend le chemin de la prison pour 25 ans sans possibilité de libération.

Carl Girouard porte toutefois en appel le verdict de culpabilité pour les deux meurtres au premier degré et les cinq tentatives de meurtre le soir de l'Halloween 2020.

Avant le prononcé de la sentence, le juge Richard Grenier a affirmé qu'il était évident que le tueur était aux prises avec des problèmes mentaux, mais pas suffisamment pour appliquer l'article sur la non-responsabilité criminelle comme le plaidait la défense.

Girouard n'a pas voulu prendre la parole avant d'être condamné. Son avocat Pierre Gagnon lui a conseillé de ne pas le faire en raison justement du processus d'appel.

« Essentiellement, ce qu'il aurait dit c'est que nonobstant ce que les gens peuvent penser de l'état dans lequel il était au moment où ça s'est passé, il exprime un regret sincère à mon point de vue. »

Les observations sur la peine constituent une étape importante pour les proches des victimes qui ont eu l'occasion de témoigner en la présence de l'accusé de 26 ans.

La belle-soeur de Suzanne Clermont aurait espéré que Carl Girouard s'inspire du tueur de la grande mosquée et assume ses responsabilités, tout en lui reprochant au passage d'avoir simuler la maladie mentale de par son comportement durant le procès.

De son côté, la mère de François Duchesne, qui a 83 ans, a déclaré que le tueur avait gâché le restant de ses jours en assassinant son fils à coups de sabre alors qu'il semait la mort près du Château Frontenac.

« Vous avez pris la vie de deux personnes et détruit la vie d'une multitude de personnes. Vous avez commis des crimes absolument atroces.»

Les motifs de l'appel :

  • 7.1 Le juge de première instance a erré en droit en omettant d'inclure dans ses directives finales au jury, une directive spécifique relativement à l'absence d'inférences de culpabilité pouvant être tirées du silence de l'appelant accusé lors de son interrogatoire policier,alors même que l'intimée poursuivante l'ait suggérée lors de sa plaidoirie. 
  • 7.2 Le juge de première instance a erré en droit en accueillant une objection de l'intimée-poursuivante empêchant l'appelant-accusé de contre-interroger le témoin expert, le docteur Sylvain Faucher, psychiatre, relativement à des arrêts de cette Cour le blâmant d'avoir émis des opinions personnelles sans lien avec son domaine d'expertise lors de témoignages rendus devant jury antérieurement, tel que l'appelant-accusé lui reproche dans le présent appel.
  • 7.3 Le juge de première instance a erré en droit en omettant d'inclure dans ses directives finales au jury, une directive spécifique lui ordonnant de ne pas tenir compte des opinions personnelles du témoin expert, le docteur Sylvain Faucher, psychiatre, relativement à la crédibilité de l'appelant-accusé qui a rendu témoignage. Ce dernier a d'ailleurs soulevé ce problème lors du contre-interrogatoire du témoin Faucher ainsi que lors de sa plaidoirie.
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