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Crises majeures: sommes-nous trop durs avec les politiciens?
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Sommes-nous trop durs avec les politiciens où ces derniers doivent-ils être redevables au public en tout temps?
L’animateur Philippe Cantin et le chroniqueur politique Philippe Léger en discutent dans la foulée du triple meurtre gratuit survenu dans le Grand Montréal cette semaines.
Les corps policiers de Montréal et de Laval ont commenté la tragédie, la vice-première ministre Geneviève Guilbault a pris les commandes de la crise, tandis que la mairesse de Montréal Valérie Plante s’est contentée d’un gazouillis.
Philippe Cantin met en lumière deux événements qui ont coûté cher, politiquement parlant, à des membres de la classe politique : les inondations monstres de 1987 à Montréal du temps du maire Jean Doré, absent, et une crise dans le milieu de la santé où la ministre provinciale de l’époque, Pauline Marois, était en vacances. Titre lapidaire d’un quotidien: « Pauline à la plage ».
« On est souvent trop sévères avec nos politiciens, mais en situation de crise, quand il y a une catastrophe comme ça qui arrive, il y a une cellule de crise qui se forme. »
« Il y a la perception et la réalité. Peut-être que Montréal est une ville sécuritaire et on doit le dire. Les chiffres le démontrent. L’indice de crimes graves, si on compare à d’autres villes, est à peu près le même. Montréal n’est pas devenue un ghetto. Ce n’est pas le Far-West. Mais la perception compte. »
« La perception des gens, c’est que Montréal devient de plus en plus dangereuse et ça, ça compte, en politique. Et c’est à ce moment-là que la mairesse, l’administration Plante et Projet Montréal, en particulier, devrait réagir. Devrait prendre du leadership. Ça va être le défi de Valérie Plante dans les prochains jours et les prochaines semaines. »
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