Le maire de Québec admet qu'il aurait pu faire preuve de plus de bienveillance lorsqu'il a commenté l'absence d'employés francophones dans un nouveau restaurant coréen de la rue Maguire.
Bruno Marchand refuse toutefois de s'excuser pour avoir qualifié la situation d'inacceptable, alors que certains adversaires politiques lui reprochent des propos intolérants envers le Bab Sang.
En réaction à un article du Soleil, il avait aussi répondu que la pénurie de main-d'oeuvre ne pouvait pas devenir un prétexte pour justifier l'absence de service en français.
Une dizaine de jours plus tard, Bruno Marchand reconnait qu'il aurait pu faire mieux :
« Je pense que dans un contexte de langue, il y a un enjeu où il faut placer encore plus de bienveillance. Même si j'en ai placé, je dois faire preuve d'encore plus de bienveillance. »
Pris au centre de cette controverse linguistique, le Bab Sang a fermé sa salle à manger temporairement, mais il pourra rouvrir ce mercredi grâce une mobilisation citoyenne, ce qui réjouit le maire de Québec.
« Je trouve ça beau que des gens se mobilisent, posent des actions pour soutenir un commerçant, l'aider à apprendre le français et traduire ses affiches. Je pense qu'il y a là une bienveillance extraordinaire. »
Le maire Bruno Marchand promet d'aller goûter au menu du Bab Sang une fois que la poussière sera retombée.