Les voitures à essence pourraient dans un avenir pas si lointain être bannies de certains quartiers de Québec, dont le Vieux-Québec où un projet pilote est envisagé par la ville.
Le maire Bruno Marchand assure que l'idée de zones à zéro émission de gaz à effets de serre (GES) ne doit pas être interprétée comme une « guerre à l'automobile ». La formule, dit-il, fait plutôt partie d'un bouquet de mesures envisagées par son administration pour offrir plus d'alternatives en mobilité active, toutes moins polluantes.
Bruno Marchand souhaite profiter de la suite de son mandat pour augmenter le rythme de livraison des projets environnementaux, citant l'urgence imposée par les changements climatiques. Le maire de Québec évoque la piétonnisation progressive, la bonification de l'offre pour les cyclistes et l'amélioration du transport en commun en banlieue et sur la Rive-Sud.
« On devrait se permettre de réfléchir, de se questionner, d'aller innover, de voir quel impact ça l'a. Est-ce que ça répond à des besoins? Est-ce que des gens qui en veulent? Est-ce que ça l'a de l'impact sur l'environnement? Si on ne fait pas ça, qu'est-ce qu'on fait? On attend quoi? On va développer le même quartier tout le temps? »
Le maire Marchand souligne que 64% des GES sont produits par le transport dans la région métropolitaine de Québec, notant au passage que selon les données de l'ONU, 8 des 10 dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1880, ce qui témoigne de l'urgence d'agir.
« De quoi les trois années seront marquées? Elles seront marquées de cette intention de faire en sorte que la santé des gens s'améliore, notamment en s'attaquant de façon plus vigoureuse aux changements climatiques et en marquant le pas pour réduire nos GES. »
Il mentionne aussi que la fonte des glaciers aura des conséquences sur Québec avec la montée du niveau des océans, sans compter les épisodes de pluies diluviennes et de feux de forêt.