Transition Québec croit la nourriture se vend trop cher au Grand Marché de Québec et que ça explique en partie les difficultés rencontrées par l'établissement depuis son inauguration en 2019.
Sa cheffe Jackie Smith se désole de constater que le modèle s'appuie surtout sur les touristes et plaide pour revoir le modèle afin d'en faire un marché de proximité avec des prix plus abordables.
La proposition de l'élue de Limoilou est en réponse au réajustement de l'entente entre la ville et le gestionnaire qui en arrache, malgré une moyenne d'un million de visiteurs par année.
Même si Mme Smith reconnait que la pandémie a compliqué l'atteinte de la rentabilité, elle estime que le prix des aliments freine l'achalandage.
« Limoilou c'est un quartier populaire. Il y a beaucoup de personnes qui sont dans le besoin et ils vendent des pommes à 12$ pour 6 (...) Il faut qu'on réimagine le modèle pour que ça réponde aux besoins non seulement des touristes, mais aussi des personnes du quartier. »
La révision de l'entente annoncée vendredi par l'administration Marchand comprend le renouvellement du moratoire sur les frais de nettoyage et d'entretien qui seront donc assumés par la ville et la réduction des obligations relatives au partage des revenus imposés aux administrateurs.
En échange, la Coopérative des horticulteurs du Québec s’engage à dénicher plus de commanditaires et de partenaires publics, à stimuler l’exploitation commerciale de la façade sud du Grand Marché et à optimiser la location d’espaces au 1er étage.