Depuis la chute d'une télécabine en fin de semaine dernière, la même question est sur toutes les lèvres: le centre de ski est-il encore sécuritaire? Selon Mario Bédard, coprésident de la coalition Avenir Mont-Sainte-Anne, le gouvernement doit maintenant se mêler du dossier.
C’est sûr qu’à partir du moment où la montagne devient dangereuse et que c’est un cas de sécurité publique, il doit y avoir dans le contrat des éléments qui font en sorte que le gouvernement est capable de mettre énormément de pression sur RCR pour agir.
Toutefois, selon ses informations, la tâche serait plus complexe qu'elle en a l'air, pour Québec.
Initialement, le gouvernement voulait plutôt renégocier avec RCR pour s'assurer que l'opérateur fasse des investissements majeurs. M. Bédard explique que l'état était même prêt à réinvestir sous forme de subventions pour l'aider à faire ces investissements.
La donne a toutefois changé, dans les dernières heures.
Depuis ce weekend, on parle maintenant d’un dossier de sécurité publique. On est passés à une autre étape et la population, surtout les skieurs, n’a plus du tout confiance en RCR.
Écoutez l'entretien complet dans l'extrait ci-dessus.