La Ville de Québec devra se creuser la tête pour trouver de l'espace où planter les 30 000 arbres promis pour compenser dans un ratio de 20 pour 1 ceux qui seront abattus pour permettre le passage du tramway.
Dans son plus récent rapport, le vérificateur général Michel Samson parle d'un objectif «difficile» à atteindre dans 7 des 13 quartiers qui seront traversés par la plateforme de béton d'environ 19 kilomètres.
Dans Saint-Roch, par exemple, il faudrait planter l’équivalent de 5,5 fois le nombre d’arbres contenus dans le parc Victoria pour atteindre la cible.
«Une analyse menée par le Service de la planification de l’aménagement et de l’environnement révèle que l’atteinte de l’objectif serait difficile pour sept de ces quartiers.»
Cinq autres quartiers limitrophes du tramway ont été ajoutés récemment ce qui devrait faciliter l'atteinte de l'objectif qui demeure tout de même réaliste de l'aveu même du VG.
Le maire de Québec Bruno Marchand souligne que déjà 7 800 arbres ont été plantés en 2 ans ce qui représente 26% de l'objectif.
Le VG souligne par ailleurs que l'inventaire des arbres le long du tracé effectué par le Bureau de projet du tramway est complet et que la conception tient compte de la protection des arbres dans ses exigences.
Dépassements de coûts
Le nouveau système d'exploitation des radios portatives utilisées par les policiers et les pompiers de Québec aura été plus compliqué que prévu à implanter.
Dans son rapport, le vérificateur fait remarquer que la modernisation du service évolué de radiocommunication aura nécessité 8 ans avant d'être complétée.
Michel Samson calcule aussi un dépassement de coûts de 10,5 millions $ pour un investissement total de 30,2 millions $.
Il précise que le système fonctionne maintenant adéquatement et que la transition n'a jamais mis le public en danger.
Le maire de Québec Bruno Marchand a qualifié le processus amorcé en 2014 de complexe tout en évitant de critiquer l'administration précédente.