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12 heures d'attente, les ambulances prises en otage à l'hôpital !
À la mi-décembre dernier, une ambulance qui avait dû attendre 12 heures au CHUL avec un patient en attente de civière, avait défrayé la manchette. Quelques semaines plus tard, le problème est toujours bien réel, selon Ariane Bernier, vice-présidente à l'ATPH (Association des Travailleurs du Pré-Hospitalier).
Elle explique qu'à l'arrivée des ambulanciers, si le triage dit que le patient peut aller dans la salle d’attente, ils peuvent quitter. Cependant, lorsque aucune civière n'est disponible et que le patient a besoin de surveillance, les ambulanciers sont alors retenus à l'hôpital. Comme les urgences sont débordées, même si des ambulances sont ajoutées sur le territoire, l'effet s'annule.
Il y a deux ambulances supplémentaires et de mon vécu, je peux te confirmer que ça ne change rien du tout. Ça se fond dans la masse. Avec la rétention qu’on vit dans les hôpitaux, dès que ces ambulances-là prennent un appel, ils vont aller « mourrir » dans un hôpital une heure et demie, deux heures, trois heures. Alors les ajouts se font très peu sentir, malheureusement.
À Montréal, un décret qui permet dans certains cas bien précis de libérer un patient plus rapidement dans les hôpitaux a récemment été adopté.
À Québec, le CIUSSS de la Capitale-Nationale voudrait mettre la même chose à l’essai, au cours des prochaines semaines.
Écoutez le reportage complet dans l'extrait ci-dessus.
