15 pays, dont l'Ukraine, seront représentés au prochain Tournoi International de Hockey Pee-Wee de Québec qui se déroulera du 8 au 19 février prochains. C'est un retour à la normale pour l'organisation qui a dû composer avec plusieurs contraintes dans les dernières années en raison de la pandémie.
« Ça va être le fun de dealer avec les tempêtes de neige et le froid, au lieu de ce qu'on a vécu dans les trois dernières années. »
La 63e édition de la compétition accueillera un total de 120 équipes parmi lesquelles 70 en seront à une première expérience sur la glace du Centre Vidéotron.
Pour la première fois de l'histoire du tournoi, il y aura aussi une division féminine composée de 12 équipes canadiennes, américaines et européennes.
Le premier match de cette nouvelle catégorie sera exceptionnellement arbitré, chronométré et même annoncé par des femmes le 12 février à 13h00.
« Pour la division féminine, c'est important de leur permettre de vivre le Tournoi Pee-Wee et de développer ce hockey-là. Ce n'est pas du hockey qui se développe seulement aux 4 ans. »
« Un tour de force » pour les Ukrainiens
Parmi les équipes invitées, celles de l'Ukraine risquent de faire partie des chouchous de la foule en raison du contexte de l'invasion russe dans leur pays.
La formation inscrite dans la catégorie AA sera composée de joueurs réfugiés notamment en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie ou au Canada alors que d'autres se trouvent toujours dans leur pays natal.
Ils se réuniront pour une première pratique sur la glace le 28 janvier à Bucarest en Roumanie avant de s'envoler vers le Québec.
La présence des Ukrainiens n'est pas encore confirmée à 100% puisqu'ils attendent toujours leur visa.
« C'est un tour de force et ce n'est pas encore terminé pour ce qui est de l'Ukraine. On est en communication constante avec les gens d'Immigration Canada pour avoir leurs visas. On se parle tous les jours. »
Le tournoi qui génère des retombées économiques de 14 millions $ et 12 000 nuitées dans les hôtels avait été repoussé à mai l'an dernier en raison de la pandémie.