Le maire de Québec Bruno Marchand défend son choix d'aller visiter la Finlande, la Suède et le Danemark, du 22 au 31 mars, où il espère pouvoir tirer des leçons de d'autres projets de tramway et aussi s'inspirer du modèle scandinave en mobilité, en transport collectif et en itinérance.
À l'hôtel de ville, les oppositions dénoncent une perte de temps considérant que le projet est déjà bien avancé ici et qu'il serait facile de se documenter auprès d'experts internationaux par visioconférence sans avoir à dépenser plus de 36 000 $.
Le maire Marchand pense, au contraire, que son séjour à Copenhague, Malmö et Helsinki profitera aux contribuables et que plusieurs améliorations peuvent encore être apportées, notamment en ce qui concerne les aménagements, la tarification et les mesures d'atténuation pendant pour la circulation.
«Ce n'est pas une partie de plaisir de voyager comme maire de Québec. Ce n'est pas un voyage personnel. Je ne m'en vais pas là faire du vélo ou prendre du temps pour moi. Ça va être cordé du matin au soir. C'est 10-12-15 heures par jour s'il le faut.»
Il ajoute qu'au-delà du cahier de charge et de la mise en œuvre du tracé, il y a encore un travail « énorme » à faire en matière d'acceptabilité sociale, de communications, de tarification, d'aménagement de parcs et de constructions de façade à façade.
Pour sa deuxième mission en sol européen en l'espace d'environ quatre mois, cinq personnes accompagneront le maire, soit son collègue et vice-président du comité exécutif Pierre-Luc Lachance, sa directrice adjointe de cabinet Karine Breton, la directrice générale adjointe Isabelle Dubois, le directeur du Bureau des relations internationales Sébastien Goupil et la conseillère en relations internationales Catherine Labonté.
Une enveloppe de 36 000 $ est budgétée pour leur frais de déplacement, de repas et d'hébergement. Cette somme ne comprend pas les dépenses du maire qui, cette fois-ci, ne sera pas épaulé par son attaché de presse.
«Est-ce que j'aurai aimé faire une mission à 10-15-20 personnes? La réponse est oui (...)Mais on gère l'argent des citoyens et on limite de façon importante le nombre de gens qui voyagent. On va ramener l'information et on va partager l'apprentissage»
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