Le maire de Québec Bruno Marchand se range du côté d'Alstom qui milite en faveur de la construction d'un train à grande vitesse plutôt qu'un train à grande fréquence entre Québec et Toronto tel que préconisé par le gouvernement fédéral.
Dans le Journal de Montréal, le président constructeur français pour la région Amériques, Michael Keroullé, soutient que le TGV sera plus rentable à long terme, malgré une facture plus salée, parce que davantage d'utilisateurs seront séduits par la durée du trajet.
À une vitesse de 320 km/h, la distance entre Québec et Montréal pourrait être parcourue en cinquante minutes tandis qu'un voyage Montréal-Toronto pourrait durer moins de trois heures.
Le maire de Québec admet avoir déjà abordé la question avec plusieurs ministres fédéraux au courant des derniers mois et il affirme qu'il y aurait de l'intérêt au sein du gouvernement Trudeau.
« Ma position c'est un TGV pour des raisons évidemment de capacité de transporter des gens avec une durée qui est beaucoup moindre et qui favorise un transfert modal des gens qui se déplace dans un corridor Québec-Kingston. »
Un train à grande fréquence circule à une vitesse moyenne de 200 km/h sur une voie ferrée exclusive.