Que se passe-t-il avec Northvolt et les garanties financières du gouvernement du Québec?
Sous la plume de Thomas Gerbet, Radio-Canada rapportait mardi que le gouvernement Legault devait - à la demande du deuxième plus grand actionnaire, soit Goldman Sachs - jeter du lest en ce qui a trait à ses billes placées dans la multinationale suédoise.
Écoutez le chroniqueur Jonathan Trudeau faire le point sur les présumées discussions entre Québec et la banque d'investissement Goldman Sachs.
«Il n'est pas question de céder des garanties financières de la part de Québec en ce moment. [...] Les gens de Goldman Sachs, ce qu'ils veulent, c'est avoir un droit de regard sur ce qui se passerait avec les filiales de Northvolt dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'une faillite. [...] Québec a dit ok, mais à deux conditions. Pas touche à notre 240 millions $ qui est en garantie sur la valeur du terrain de la future usine sur la Rive-Sud. Et l'autre condition, c'est qu'en aucun cas Goldman Sachs puisse prendre l'argent qui est dans les coffres de la filière nord-américaine et envoyer ça à la maison mère pour la renflouer.»