Il y a près de 10 jours, nous vous rapportions une nouvelle concernant une décision qui semblait imminente chez Nissan, soit l’annonce de la fermeture de l’une des usines qu’elle opère au Mexique, plus précisément celle connue sous le nom de CIVAC (Ciudad Industrial del Valle de Cuernavaca).
Cette semaine, la compagnie a confirmé la chose en mentionnant qu’elle allait transférer la production de camionnettes ayant cours à CIVAC à son usine d’Aguascalientes, à quelque 500 km de là. Au départ, les rumeurs parlaient d’une fermeture d’ici à 2027. Ce sera maintenant fait en 2026 pour ce qui a été la première usine Nissan en sol mexicain (1966).
La compagnie fabrique à CIVAC les camionnettes Navara et Frontier destinées aux marchés de l’Amérique du Sud
« Depuis plus de 60 ans, Nissan Mexicana a construit une relation solide et de confiance avec ses parties prenantes au Mexique, bâtissant une reconnaissance mondiale comme l’une des opérations phares de l’entreprise », a déclaré le chef de la direction de Nissan, Ivan Espinosa, via un communiqué.
Le dirigeant a ajouté ceci : « Aujourd’hui, nous avons pris la décision difficile, mais nécessaire qui nous permettra de devenir plus efficaces, plus compétitifs et plus durables. Tout au long de cette transition, nous restons profondément reconnaissants des contributions inestimables de nos collaborateurs de l’usine CIVAC. Leur dévouement au fil des ans a été déterminant pour notre succès. Je profite de cette occasion pour réaffirmer notre engagement envers nos employés, nos clients et le Mexique, qui reste un pilier stratégique pour notre entreprise. »
Des constructeurs chinois comme BYD (Buid Your Dream) et SAIC (Shanghai Automotive Industry Corporation) pourraient être intéressés par l’usine, car ils recherchent des capacités de production en Amérique du Nord afin de pouvoir réaliser leurs ambitions de croissance de ce côté-ci de la planète.
La semaine dernière, Nissan annonçait la fermeture de son usine d’Oppama, au Japon.
Bien que ces nouvelles soient tristes, elles étaient attendues. Elles s’inscrivent en fait dans le cadre d’une réduction de la production mondiale de Nissan, dont les ventes ont chuté de près de 40 % depuis la période précédant la pandémie.
Confrontée à sa plus importante perte financière en un quart de siècle, Nissan prévoit de fermer sept usines d’assemblage et de réduire sa capacité de près de 30 % pour qu’elle se situe à 2,5 millions de véhicules d’ici à l’exercice 2027, plutôt que 3,5 millions actuellement.
Nissan doit aussi fermer des usines en Inde, en Argentine, en Thaïlande et en Afrique du Sud.
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