Plongée dans une véritable controverse, la police de Gatineau a finalement convoqué les médias vendredi après-midi pour faire le point sur l’arrestation d'un journaliste de Radio-Canada pour harcèlement criminel.
Aucun détail n’a été dévoilé sur les circonstances de l’arrestation d’Antoine Trépanier, mais le corps policier donne l'impression qu'il n'a rien à se reprocher dans cette affaire.
Le chef, Mario Harel, s'est dit sensible à la situation tout en soulignant l’importance de la liberté de presse, sans toutefois brimer le droit des présumées victimes.
La police a jugé que la déclaration «écrite en bonne et due forme» par la plaignante, Yvonne Dubé, était crédible et méritait d’être étudiée.
L’affaire a été soumise entre les mains du directeur des poursuites criminelles et pénales afin de déterminer si les preuves sont suffisantes pour porter des accusations.