Une dame de 91 ans qui se rendait chez sa coiffeuse a été abandonnée en plein boulevard Charest par son chauffeur de taxi oeuvrant pour le Service de transport adapté de la Capitale (STAC). Au micro de Bouchard en parle, sa fille Marie-Josée déplore que sa mère, qui se déplace difficilement à l'aide d'une canne, ait été totalement laissée à elle-même, le samedi 4 mars dernier.
Elle explique que malgré que sa mère soit « lucide à 100% », elle est toutefois malvoyante et elle a de la difficulté à se déplacer, en raison de la faiblesse de ses jambes. Elle doit donc faire appel au transport adapté pour se déplacer.
Comme la dame n'est pas en chaise roulante, le STAC fait souvent affaire avec des taxis pour donner un coup de main. Les chauffeurs sont au courant du type de clientèle qu'ils ont à transporter et Marie-Josée explique qu'en général tout se passe bien.
Le samedi 4 mars dernier a toufefois fait exception. La coiffeuse ayant déménagé son salon, le chauffeur l'a amenée à la mauvaise adresse, refusant de l'amener à la nouvelle.
Elle lui a dit: « Il n'y a rien monsieur ici, le local est vide; elle est déménagée! » Il a insisté, il a ouvert la porte, il lui a dit: « Madame, vous débarquez. » Il y avait une dame qui était dans le même véhicule et la dame a dit: « Monsieur, monsieur! Madame elle vous parle, vous avez passé toute droit! » Il a pas tenu compte de rien. Elle a dit: « Écoutez, appelez à la centrale. Vous allez voir que moi j'ai la bonne adresse. C'est c'est l'autre côté de Charest.» D'après ma mère, il parlait tout bas. Apparemment qu'il aurait appelé son supérieur... « Le répartiteur me dit que je vous débarque ici, alors vous sortez de mon taxi. »
Chapeautant le STAC, le RTC a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les événements.
Écoutez toute l'histoire complète dans l'extrait ci-dessus.