Lui-même joueur de la Ligue nationale, Antoine Roussel comprend les motivations qui ont poussé l'entraîneur Martin St-Louis a refuser à Jonathan Drouin le droit de participer à l'entraînement des siens, vendredi.
Drouin, on le rappelle, avait raté un meeting d'équipe plus tôt dans la matinée.
«L'équipe prime avant tout et il n'y a pas de traitement de faveur. C'est là qu'un entraîneur peut s'établir. C'est comme les parents... Tu mets tes balises. Je trouve important qu'il ait fait ça. Tu assures ton autorité vis-à-vis de tes joueurs.
«Maintenant, manquer une pratique, pour moi, ça ne veut rien dire. Ce qui est la «monnaie» d'un coach, c'est, un, le temps de glace, deux, les matchs dans les estrades. Tu joues avec la bourse des joueurs. On parlait de Monopoly... La banque, c'est le coach et il contrôle tout ce qui se passe».
«Pour moi, une pratique, ce n'est pas assez quand tu manques des affaires comme ça.»
On écoute Antoine Roussel...