Dans Trudeau-Landry, le chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Québec, Claude Villeneuve, avoue songer sérieusement à se présenter à la mairie de Québec, aux élections municipales de 2025.
Sur une échelle de 1 à 10, le chef de Québec d'abord affirme que la candidature l'« intéresse à 10 ». Toutefois, c'est la vie de famille qui aura le dernier mot.
Je ne sais pas si 2025 c'est la bonne année pour moi. Je veux dire, je te réponds sans te « spinner ». En arrivant ici, je suis à la course parce que c'était le rendez-vous de suivi de deux ans de ma petite fille. Puis là, j'en attends une deuxième, pour le 4 juillet. Donc c'est le fun, mais ça fait une vie exigeante et exigeante pour ma blonde. Je le sais que le maire - je peux être critique - mais je le sais qu'il travaille fort et je sais qu'il fait des bien plus grosses semaines que moi. Je sais que si j'étais maire, j'aurais encore plus de conciliation à faire. Donc, à la question: « J'ai tu envie d'être maire de Québec? », oui, c'est quelque chose que j'aimerais vivre, parce que je l'aime cette ville-là. Mais le timing pour moi est un petit peu compliqué.
Celui qui affirme avoir le « go » de son équipe et de sa conjointe, soutient qu'il aimerait avoir pris sa décision un an avant l'éléction de 2025.
Le chef de Québec d'abord (anciennement « Équipe Marie-Josée Savard » et « Équipe Labeaume ») avoue aussi qu'il n'a parlé qu'une fois à Régis Labeaume, depuis qu'il a pris les rennes de son parti, formé en 2008.
La seule fois que je lui ai demandé conseil, c'est quand on a adopté le nouveau nom du parti, Québec d'abord. Parce que si vous allez sur Wikipédia, sur la page de Québec d'abord, Québec d'abord a eu trois chefs: Régis Labeaume, Marie-Josée Savard et Claude Villeneuve. Veut, veut pas, il est attaché à ça, alors je voulais être sûr qu'il était à l'aise avec notre nom. C'est la seule fois qu'on s'est parlés.
Écoutez l'entretien complet dans l'extrait ci-dessus.