Any Guillemette, journaliste chez Cogeco Média, rapporte ce qui s'est passé lors du contre-interrogatoire de Gilbert Rozon, qui renie en bloc les accusations de neuf femmes à son effet.
Selon ce dernier, les femmes qui l'accusent le font « par jalousie » ou encore pour faire de l'argent.
Any Guillemette rappelle que Gilbert Rozon avait aussi fait témoigner des amis dans les dernières semaines et rapporte les mots d'un témoin qui a témoigné plus tôt dans le procès, mentionnant qu'il est « très rare que quand on viole quelqu'un, on le fait devant ses amis ».
Notre journaliste résume également qu'alors que M. Rozon a été acquitté au criminel, une accusation au civil ne fonctionne pas de la même façon.
Le fardeau de la preuve est très différent. En criminel, c'est hors de tout doute raisonnable. Alors que du côté civil où on est présentement avec Gilbert Rozon, la juge doit voir si les poursuivants, les neuf femmes, ont démontré que ce qu'elle allègue ont plus de chances de s'être déroulé dans la vraie vie que ce que dit Gilbert Rozon. C'est la balance des probabilités. Donc on est dans le domaine du 50 % plus un plus un.
Katherine Guillemette et Marie-Ève Doyon ont aussi une discussion sur l'importance du consentement.
Écoutez tous les détails du contre-interrogatoire dans l'extrait ci-dessus